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Frédéric Voisin
Crédits photo : © Philippe Levy

Frédéric Voisin

Programmateur

"Il faut être toujours alerte pour suivre de près plusieurs courants musicaux et trouver les bons groupes au bon moment."

 

Les débuts

"J'ai grandi à Belfort et j'ai été éduqué musicalement à la fois par mes parents, mes propres découvertes et la programmation des Eurockéennes. J'ai commencé à travailler sur le festival en tant que bénévole à l'âge de 18 ans. Ensuite, j’y suis revenu en tant que stagiaire puis freelance. Et aujourd'hui, j'y participe encore en tant que programmateur invité. Ce sont vraiment mes parrains dans le milieu musical."

 

Parti pris

"Le Café de la Danse est identifié comme une salle à showcase pour les artistes qui ne sont pas encore confirmés. Nous avons donc un rôle d’accompagnement. Très régulièrement, si ça se passe bien et que le groupe fait complet chez nous, il bascule ensuite vers des salles de 1 500 personnes et peut se retrouver programmé sur les festivals d'été."

 

Anecdote live

"Mon premier souvenir de concert, c'était Prodigy aux Eurockéennes quand j'avais dix ans, perché sur les épaules de mon père. Ils venaient de sortir l'album Fat Of The Land. Je n'avais jamais eu de telles sensations, c'était comme un électrochoc de bonheur. Avec le son, le visuel, les réactions de la foule, tous mes sens étaient en ébullition."

 

Le temps fort

"Je suis touché quand des artistes demandent à revenir jouer au Café de la Danse parce qu'ils aiment l'esthétique, l'acoustique ou l'ambiance de la salle. Je pense notamment à Jeanne Added, qui est venue jouer six ou sept fois chez nous, ou encore à Patrick Watson. C'est flatteur parce que ça veut dire qu'ils gardent un bon souvenir de leur premier passage et font confiance à nos équipes, qui sont très soudées et accordent une grande importance à l'accueil des artistes et du public."

 

Le coup de blues

"Globalement, je suis hyper passionné et n'ai aucune tristesse à aller travailler. La principale difficulté est peut-être la disponibilité que ce métier nécessite. Il faut être toujours alerte pour suivre de près plusieurs courants musicaux et trouver les bons groupes au bon moment."

 

#PLUSQUEJAMAIS

"Je pense qu'on va de plus en plus être amené à se positionner sur plusieurs terrains différents. Par exemple, il y a aujourd'hui une tendance vintage, avec un retour du vinyle voire même de la cassette dans certains circuits DIY, et en même temps des projets 3.0 basés entièrement sur le digital. Il y a donc de grands enjeux en matière de canaux de diffusion. En tant que fan de musiques électronique, je suis de près les festivals Mutek de Montréal et Sonar de Barcelone, où il y a de plus en plus de shows faisant appel à des applications interconnectées et des dispositifs de réalité virtuelle. C'est là qu'est le futur du live."

 

Interview réalisée par Michael Patin